De nos jours, les musées et galeries d’art sont présents dans toutes les villes du monde. Que ce soit sur internet ou lors d’expositions éphémères, l’art n’a jamais été aussi présent dans nos vies. Pourtant, la plupart des personnes continuent de percevoir l’art comme un passe-temps réservé aux élites. Pour remédier à cette situation, de nombreuses initiatives ont été lancées dans le monde de l’art.

La banalisation intentionnelle de l’art

L’un des moyens par lesquels les musées rendent leurs œuvres populaires, c’est par le biais des produits dérivés. Après tout, il serait étrange de voir des publicités portant sur des œuvres d’art ou des expositions entières. En optant pour les articles cadeaux de tous types, les musées peuvent aider le grand public à se familiariser avec des œuvres artistiques importantes mais peu connues.

C’est par exemple la stratégie adoptée avec La Grande Vague de Kanagawa par Katsushika Hokusai dont les reproductions se retrouvent aujourd’hui sur des cabas, des chaussures, des presse-papier, des t-shirts et de nombreux autres articles du quotidien.

C’est une stratégie qui a gagné en popularité. Il suffit de se rendre dans la boutique aux souvenirs d’un musée pour y dégoter des articles divers inspirés de la Joconde, des œuvres de Van Gogh ou même des créations de Pollock.

Faire entrer l’art dans les maisons

Le but d’une telle démarche consiste à rendre l’art omniprésent. Ainsi, le grand-public s’en rapproche et parvient à reconnaître les pièces lorsqu’ils les croisent à nouveau. C’est ce concept de la familiarisation qui est adopté par certains créateurs de pièces décoratives.

Une tasse, des tapis ronds avec des motifs, des dessous de verres, des couverts et même des rideaux. En procédant ainsi, on espère rapprocher l’art du grand public auquel il est aujourd’hui destiné. Car, rappelons-le, ce sont les visiteurs qui font réellement vivre les musées. Les donations de généreux mécènes ne suffisent pas à faire fonctionner les musées.

L’époque où les plus fortunés faisaient de l’art leur chasse gardée est révolue. Il est donc tout à fait logique que l’art devienne la possession du plus grand nombre. Et quel meilleur moyen de s’y prendre, que de le placer dans nos maisons et dans nos quotidiens.